L’autoportrait d’un habitat

Vous avez déjà écrit votre prosopopée maison ?

Si non, vous pouvez vous inspirer de quelques questions pour réaliser l’atelier d’écriture, c’est par ici.

Si oui, vous pouvez passer à la réalisation graphique ! Pour vous aider à choisir votre traitement graphique, voici deux exemples.

  1. La Maison de Roberto Innocenti

Cet album raconte l’histoire d’une même maison au cours du temps en tenant compte de la petite et de la grande histoire. Graphiquement le traitement est toujours le même : D’abord sur une page, une petite vignette montre une scène de vie. En dessous-une date. Sur la page d’à côté, un poème raconte la maison à cette date-là. Vient ensuite une double page, où la maison de l’époque est dessinée de face avec son environnement (les saisons, les habitants, les traces de l’histoire…)

2. Ici de Richard Mc Guire

Il s’agit de l’histoire du même appartement de Nouvelle-Angleterre, vu d’un même angle, et c’est aussi l’histoire de celles des êtres qui l’ont habité à travers les siècles. « Dans cet espace délimité, les existences se croisent, s’entre-choquent et se font écho ». Chaque double page raconte la même pièce à différents moments qui sont cadrés dans des fenêtres (avec une date). Plusieurs dates peuvent apparaître dans la même double page et ce pendant quelques dizaines de pages. Mais généralement, il n’y a pas de chronologie. On explore l’époque d’avant la construction de cette maison, mais aussi le futur. On trouve des phylactères et des narrations des personnages qui reviennent ou disparaissent au fil des pages.